mercredi

Urbain I

Urbain I (222-230) est devenu en Alsace le patron des tonneliers qui le sculptait sur les tonneaux et ailleurs le patron des buveurs. Un dicton populaire “A la saint Urbain, ce qui est à la vigne est au vilain.” Par confusion avec un autre saint Urbain, non pape.





L'église de Chippis en Valais est dédiée à saint-Urbain, j'ai eu l'occasion de le raconter dans un petit reportage très drôle fait avec mon ami Jost. Et l'autre jour dans une vinotthèque de Lausanne où j'allais me servir d'un petit vin rare,  je suis tombé sur cette magnifique étiquette papale.


Il s'agit d'un grüner Veltliner 2012, 12,5% de la maison Knoll A - 3601 Unter-Loiben Wachau.
Toute leur gamme de vin est décorée de cette reproduction en peinture d'une statue rococo.
La dame de la réception de l'entreprise que j'ai appelée immédiatement m'a appris qu'il s'agissait d' Urban... j'aurai dû trouver tout seul.

Guillaume Farel dans sa «Determinatio» du 24 novembre 1522 (citée dans G. Farel, P. Viret, De la très-sainte cène de notre seigneur Jésus, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2015. p.77) identifie le culte du pape saint Urbain à celui de Bacchus. 

 

Auberge le Raisin à Cully, 16 octobre 2023

 D. Rausis












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